Selon l’Atjm, «les magistrats concernés par les négociations secrètes sont connus pour leur hostilité à la liberté d’expression et à l’indépendance de la justice. Ils se sont toujours rangés derrière “le camp de la tyrannie”, durant leur carrière professionnelle».
L’Association tunisienne des jeunes magistrats a affirmé que «des négociations secrètes» sont actuellement en cours avec quelques magistrats à la retraite, à «la moralité douteuse» pour les désigner au sein du Conseil supérieur provisoire de la magistrature.
Dans une déclaration publiée, donnée hier, à l’issue de la réunion de son comité directeur, l’association a mis en garde les magistrats, qui seront désignés en leur qualité, et contre toute participation au «putsch contre la légitimité, la Constitution et le Conseil supérieur de la magistrature».
Selon l’Atjm, les magistrats concernés par les négociations secrètes sont connus pour leur hostilité à la liberté d’expression et à l’indépendance de la justice. Ils se sont toujours rangés derrière «le camp de la tyrannie» durant leur carrière professionnelle.
L’association a accusé l’autorité exécutive d’œuvrer pour «le retour du système judiciaire qu’ils représentent», en faisant appel à ceux qui ont servi les intérêts des «symboles de la corruption de l’ancien régime».
L’association a, dans le même contexte, dénoncé «les arrangements suspects conclus dans les couloirs sombres entre certains représentants des structures judiciaires et des membres du CSM».
Le Conseil supérieur provisoire de la magistrature, créé en vertu du décret présidentiel n°2022-11 en date du 12 février 2022, est composé de 21 membres de l’Ordre judiciaire, de l’Ordre administratif et de l’Ordre financier, à raison de 7 membres chacun).
«Quatre d’entre eux sont nommés en leur qualité et les trois autres sont des magistrats retraités nommés par décret présidentiel et reconnus pour leur intégrité et leur compétence».